Droit Naturel :
Nous sommes amenés à la vie par un processus naturel.
Aussi, la nature nous donne le droit de vivre, nous, Êtres Humains, comme tout
être de tout règne dans cette nature.
Pour ce faire nous avons de Droit Naturel l'usage des ressources de la nature :
- droit de s'établir sur un territoire
- droit de nous créer un hébergement
- droit de nous nourrir, de nous hydrater, de nous soigner,
- droit de nous vêtir, de nous chauffer,
- droit d'évoluer dans l'environnement social nous correspondant.
Il ne peut y avoir, de par nature, ÉGALITÉ que dans les droits, tout usage se
faisant à juste besoin dans l'ÉQUITÉ.
L'éléphant n'use pas des ressources à égalité avec la souris.
Le petit de n'importe quelle espèce n' use pas non plus des ressources à égalité
avec l'adulte, mais y vient progressivement au fur et à mesure de son évolution.
Dans
notre Nouveau Paradigme, de part le droit naturel
placé au sommet de la hiérarchie des lois, il
revient à chaque être humain, le droit d'usage des ressources de la nature pour assurer son
existence.
Monétisation des ressources de la
nature :
L'homme étant un animal social, il s'est vite
organisé en société élémentaire.
Pour un meilleur accès à la variété des ressources, le troc s'est développé.
Il s'est vite avéré que pour certaines ressources, et dans l'échange entre plus
de 2 parties, un "outil" intermédiaire était d'utilité.
C'est ainsi que se sont développées les premières monnaies d'échange (n'en
déplaise aux tenants d'un monde sans monnaie), ces monnaies prenant diverses
formes : sel, coquillages, puis enfin pièces métalliques.
Progressivement, l'évolution de la société a fait que toute ressource naturelle
s'est vu monétisée, notamment sous contrainte de dirigeants souhaitant tout
gérer et par là même obtenir pouvoir et richesse.
La conséquence à été pour chacun de devoir exercer une activité "monétisée"
pour accéder aux ressources naturelles.
Enfin, le pire a été la financiarisation de la monnaie d'échange favorisant
les prédateurs.
Revenu
Universel :
"La main qui donne est au dessus de la main qui
reçoit"
Qu'on l'appelle comme on veut, si ce revenu est donné par une entité quelconque
et de plus sur des critères arbitraires, il y aura toujours forme de soumission
de celui qui reçoit, et il pourra difficilement remettre cette entité en
question.
De même, les tenants de cette entité, pourraient profiter de ce pouvoir pour
l'orienter à leur profit.
Pour éviter tout cela, il faut conceptualiser ce revenu sur une base
incontournable, à savoir "La Nature".
Revenu de Droit Naturel :
C'est une quantité monétaire attribuée à chacun pour
compenser la monétisation des ressources naturelles.
Cette allocation
est identifiée comme "Revenu de Droit Naturel" (dénomination nécessaire à la
prise de conscience de sa valeur fondamentale), elle est établie en respectant
le principe : "Il n'est d'égalité que dans les droits, et équité dans leur
application".
Ce principe permet de moduler cette allocation de la naissance à la majorité
conformément à la réalité des besoins, mais également selon des particularités
de certains territoires.
-
C'est un revenu, puisqu'il "revient de droit" et dans ce cas un "revenu de droit
naturel".
-
Il
est attribué à chacun sans condition, de la naissance à la mort, comme le sont
les droits naturels.
-
Le
montant en est défini de façon équitable, à savoir adapté aux réels besoins
d'usage des ressources de la nature, fonction de l'âge, et des nécessités de vie
locales (différence de besoin entre île paradisiaque et grand nord).
-
Il
est inaliénable, à savoir qu'aucun prélèvement de quelque nature que ce soit ne
peut être fait, si ce n'est qu'à juste proportion lorsque un tiers assume la
satisfaction des droits correspondants (prison = nourri, logé, blanchi).
-
Son
montant, s'il doit nécessairement comporter la prise en compte du droit à
l'activité sociale, ne se doit pas d'être surestimé au-delà d'un usage à juste
besoin des ressources naturelles.
Il est à noter
cependant que ce revenu, par son concept basé sur les ressources du pays d'une
part, et sur l'équité d'attribution d'autre part, ne peut s'appliquer sur la
base d'une nationalité qui peut être multiple, ni aux nationaux ayant résidence
à l'étranger.
L'attribution ne pourra se faire qu'à des Nationaux ayant une
citoyenneté française exclusive et garantie sur le territoire.
Tout autre cas, sera traité
humainement par d'autres procédures.
Implications sociales :
Éradication de la pauvreté dans le Peuple de France, plus de
SDF, sauf à vouloir simplement vivre en Nomade,
Réduction massive du stress dû à l'inquiétude permanente de ne pouvoir subvenir aux
besoins du lendemain,
Plus grande facilité à faire ses choix de vie et à les assumer, entre autre pour
les choix professionnels,
Tout cela entraînant une meilleure qualité de vie et de santé ainsi qu'une large amélioration des
relations sociales.
Les crimes, délits et agressions s'en trouverons également
largement réduits.
Implications au plan de la
Gouvernance :
Élimination de la quasi totalité des systèmes administratifs
octroyant la multitudes des aides actuelles partielles et sous condition.
Il ne restera principalement qu'une "Caisse de Répartition" de ces droits
naturels", dont le travail sera grandement facilité par l'absence des critères
d'obtention. Il y sera simplement rattaché les services d'attribution d'aide
financière de solidarité et soutien aux personnes handicapées, en situation de
dépendance et autre détresse.
Principe fonctionnel :
Il va de soit que ce revenu ne sera alloué qu'en monnaie
nationale, pour favoriser la consommation locale et éviter l'évasion hors
territoire.
Un citoyen est identifié à sa naissance par le numéro "dit"
de Sécurité Sociale qui code la date et le lieu de naissance de façon à priori
unique.
Nous définirons ce code comme "Code d'Identification Naturelle".
Dès la naissance, un compte monétaire est ouvert sous ce numéro
d'identification, et ne sera clôturé qu'au décès.
Ce Compte de Droit Naturel est approvisionné dès le premier jour du montant
hebdomadaire des droits, et approvisionné ensuite de façon hebdomadaire au jour
anniversaire.
En pratique, tout en restant parfaitement individualisés pour leur suivi, ces
comptes peuvent bien entendu être associés / mutualisés en tout ou partie, selon
les besoins évidents : enfants en bas âge, jeunes adolescents qui se verrons
attribuer progressivement la gestion de leurs droits jusqu'à en obtenir la gestion
complète à majorité ou émancipation, mais aussi personnes en état de dépendance
de la famille ou d'une structure.
Ce compte est un compte de dépôt pour la consommation
courante et non un compte de capitalisation.
Un montant maximum sera défini qui justifiera d'une enquête si atteint, entre
temps les versements seront interrompus sans que le compte soit clôturé.
Ainsi, toute personne, n'utilisant pas ce compte parce que partie à l'étranger,
ou par désintérêt quelconque, pourra retrouver son compte avec le capital maxi
autorisé, et le réactivera automatiquement dès le premier retrait.
Ce compte pourrait également être complété par une
possibilité d'emprunt sans intérêt pour un montant limité, destiné à couvrir des achats de première
nécessité (véhicule d'occasion, électroménager, etc.).
Mise en place progressive, dès
l'instauration de la transition :
C'est une mesure "phare" qu'attend le Peuple en besoin
immédiat, mais c'est aussi une nécessité pour les assurer de la bonne orientation prise
Il ne faut donc pas s'engager à annoncer des montants élevés, qui, s'ils
tardent à être réalisés, nous ferons accuser d'être des propagandistes ne valant
pas mieux que leurs prédécesseurs.
Il n'est pas non plus judicieux d'avancer des montants futurs basés sur les
besoins du mode de vie actuel, alors que le mode de vie et les besoins seront de
toute autre nature dans le cadre d'un nouveau paradigme.
Il nous faut définir au départ, un minimum significatif pour
la population, et qui nous permette déjà de restructurer une
administration devenu inutile, et non pas d'en recréer une nouvelle.
Par exemple, fixer le montant minimum au niveau de l'allocation familiale
maximale pouvant être obtenue lors d'une naissance, permet de supprimer la
"Caisse d'Allocation Familiale" et de la reconvertir en "Caisse d'allocation
des Droits Naturels", faisant d'une pierre 2 coups.
Les autres administrations d'aide courante, ne devrons plus que compléter les
différences d'avec le Revenu de Droit Naturel, avec toutefois un petit bonus
(pour que personne ne se sente écarté de cette amélioration financière),
jusqu'au jour ou ce complément ne pourra plus s'appliquer suite à l'évolution du
montant du RDN.
L'évolution du montant de ce revenu dépendra ensuite des
stratégies d'affectation des moyens financiers en fonction de l'urgence des
objectifs.
Intégration dans le système
de gestion de la masse monétaire en circulation :
C'est bien entendu une nécessité de gérer la masse
monétaire, mais ce revenu, comme ceux similaires étudiés de longue date par des
spécialistes ne pose pas de problème spécifique qui ne puisse trouver solution.
Il favoriserait plutôt cette gestion par ses comptes non capitalisables et son
objectif de favoriser la consommation locale.
Il n'est dans cette proposition de commenter plus avant cette gestion monétaire,
qui est un sujet infiniment plus vaste.
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