Comme tout concept,
celui de "Souveraineté" participe essentiellement de la prise de conscience et
ne peut être défini de façon explicite.
Ce n'est que par des exemples, des mises en situation, des comparaisons, etc.
que l'approche du concept peut être communiqué en sollicitant la conscience de
chacun. Il restera toutefois que chacun aura une approche différente selon sa
sensibilité.
Il n'en demeure pas
moins que toute définition, si elle n'est pas considérée comme vérité absolue,
peut être de bonne utilité dans un monde ou le matérialisme est prédominent.
Souveraineté individuelle :
C'est l'état naturel de
chaque être vivant devant ses droits naturels.
La réalité matérielle défini un cadre dans lequel ces droits s'appliquent.
Chacun, en fonction des informations dont il dispose, et de son libre arbitre,
fait un choix souverain de l'usage de ses droits.
Il le fait selon ses besoins et selon sa propre personnalité.
Ce faisant, un choix entraîne nécessairement une action pour faire valoir son
droit, entraînant une interaction dynamique avec l'environnement et
nécessairement certaines contraintes.
Faire le choix de
sécurité en habitant une grotte en hauteur entraîne plus de contrainte de
déplacement pour la recherche de nourriture que de choisir la construction d'un
abri en forêt qui lui sera moins sécuritaire..
Un être souverain
assume donc ses choix et les contraintes qui en découlent.
Il peut bien sûr à tout moment évoluer dans ses choix selon ses expériences sans
remettre en cause sa souveraineté.
L'être humain est de
nature un "animal social".
C'est à dire qu'il forme société, qu'il vit avec d'autres de son espèce comme le
font de nombreux animaux.
La société ainsi formée constitue donc également un cadre naturel à l'exercice
de la souveraineté individuelle.
En matière social, il est donc aussi de la souveraineté d'assumer ses choix et les
contraintes qui en découlent.
Un fait primordial est que l'information est la base absolue pour qu'un choix
soit fait de façon éclairé et donc assumé par l'individu.
Toute rétention ou manipulation de l'information, et bien sûr tout mensonge ont
pour conséquence de fausser le choix de l'individu et portent donc une atteinte
sérieuse à la souveraineté.
Crise de la
souveraineté individuelle :
A la base la
souveraineté individuelle devrait s'exercer naturellement sans heurt.
Possédant les informations pertinentes, chacun faisant ses choix éclairés les
assumerait.
En matière sociale, c'est par l'échange que les choix doivent se faire.
Même si une décision finale ne convient pas totalement à titre personnel, il y a
compréhension de la démarche et de l'intérêt du groupe donc en général une
acceptation par défaut (à défaut il y a possibilité de se séparer du groupe).
Hors à ce jour :
Pratiquement toute information est orienté, manipulée, faussée, mensongère ou
cachée rendant quasiment impossible le libre choix éclairé.
En matière de société, la participation de chacun est réduite à la parodie
d'élection de soit disant représentants.
La société actuelle
renie carrément la souveraineté individuelle, ne laissant à chacun que des choix
limités, par défaut, sur la base d'informations manipulée, et dans de nombreux
domaines ne laisse même plus aucun choix, imposant son dictat.
Réactions individuelles :
On peut considérer deux
types de réactions, même si elle peuvent parfois se chevaucher.
Réaction spirituelle : L'aspiration à vivre en harmonie dans une relation avec
la nature entraîne à organiser une toute autre façon de vivre.
Un projet se dessine de vivre en dehors de la société actuelle, généralement en
communauté dans le cadre d'un respect de la souveraineté de chacun.
Il reste cependant que ces projets ne tiennent que par des failles de la société
actuelle et que cette dernière, allant toujours dans plus de contrôle, pourrait
sous peu leur porter préjudice.
Réaction d'opposition :
Résultat du constat mental d'être bafoué par cette société, souvent déclenché
par un conflit sérieux, cette réaction vise à se désengager en totalité de cette
société en rompant toute forme de contrat avec elle. Ce type de réaction
consiste essentiellement en un combat pour se libérer de ses chaînes, tenu par
la volonté.
Ce combat est revendiqué au nom de la souveraineté individuelle, mais bien
souvent, c'est l'Ego qui défend cette souveraineté par une position d'opposition
systématique, la prise de conscience restant marginale.
Outre l'énergie dépensée dans le combat, le résultat n'en restera pas moins
subordonné à l'avancée du contrôle de la société.
Souveraineté
collective :
Sans souveraineté
individuelle, la souveraineté collective est vouée à dériver vers une nouvelle
tyrannie.
C'est le respect de la souveraineté individuelle qui
est le fondement de la souveraineté collective.
L'information étant la
base du choix éclairé de chacun selon son libre arbitre, c'est sur cette
diffusion sans concession de l'information que doit être basée avant tout la
souveraineté collective.
Ensuite, l'échange permanent entre chacun, selon ses orientations, ses centres
d'intérêt, ses compétences, la participation volontaire à l'élaboration des
décisions communes devrait permettre un soutient ferme de plus des 2/3 du
Peuple. Pourcentage qui semble nécessaire pour que le concept de souveraineté
collective puisse s'appliquer sans critique.
Cependant, c'est loin
d'être gagné !
Une grande partie du
Peuple dit réveillé, s'il reprend les concepts de "Souveraineté" et de "Nouveau
Paradigme", n'en reste pas moins dans les valeurs et le fonctionnement acquis au
cours des siècles. L'orientation pour une nouvelle société reste dans ce cas sur
des bases similaires, et les même outils de construction sont utilisés. Il en
résultera à nouveau des prises de position arbitraires ne favorisant pas
l'harmonie et des propositions technocratiques 2.0 qui n'auront rien à envier au
précédent système, si ce n'est une orientation plus favorable pour le Peuple.
Une minorité que l'on
dit en éveil, prend, par contre, réellement "en conscience" ces concepts de
"Souveraineté" et de "Nouveau Paradigme". L'évolution envisagée, sans être
utopique sur le chemin à parcourir, est alors plus une philosophie de vie en
commun et en harmonie avec la nature. Plus qu'une multitude de lois et
réglementations nouvelles, le "Nouveau Paradigme" serait fondé sur une meilleure
compréhension des principes naturels, de leur permanentes interaction et la
déduction évolutive de grandes ligne de conduite laissant à chacun le libre
choix de s'y adapté selon son ressenti.
Il nous est donc nécessaire de rappeler ici :
Le 21° siècle sera spirituel
ou ne sera pas !
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